Composition

En dentelles, composition pour un parcours en bus à Vitry-sur-Seine entre la Briqueterie et le Théâtre Jean Vilar (2017)
La pièce est une évocation poétique des œuvres d’art qui bordent la route départementale n°5.
Des bouddhas du Désir Rêve de Jaume Plensa aux Chaufferie avec cheminée de Jean Dubuffet en passant par les dentelles et les courbes de l’Orbite et du Ginkgo, créations respectivement de Anne Rochette, Norman Dilworth et Frédérique Lucien, de l’invitation spirituelle au délire de l’art brut, je vous propose un voyage musical entre ondes célestes et matières tangibles, terrestres et malicieuses.

en dentelles

bus en dentelles

 

Pourquois pas, album composé avec des textes de jeunes autistes (2017)
Cet album réunit des voix de jeunes autistes, leurs textes, chantés ou parlés, que nous avons mis en musique. Une expérience sensible et de partage incroyable.

Partenariat : Elan retrouvé – Lizières
Prise de son, arrangements, mixage : Celsian Langlois, Gwennaëlle Roulleau

Détours (2017)
dérives inspirées de la Symphonie fantastique d’Hector Berlioz
Commande de la Radio Parfaite le cadre de la Nuit Re-Fantastique, du Festival Printemps des Arts de Monte-Carlo, direction David Christoffel.
LA NUIT RE-FANTASTIQUE : avec onze remixes de La Symphonie fantastique
composées pour La Radio Parfaite par Frédéric Acquaviva, Amandine Casadamont, Andrea Cohen, @David Fenech, Jean-Luc Guionnet, Frédéric Kahn, Scarlatti Goes Electro, Gwennaëlle Roulleau, Sébastien Roux, Guillaume Tiger et Christian Zanési

Avec la Symphonie Fantastique, Berlioz a eu la modernité de construire une pièce à programme. L’ouverture à une approche dramatique de la pièce. A la commande d’un remix, j’ai choisi la traduction en cinéma pour l’oreille chère à la démarche électroacoustique. Parties des intentions de l’œuvre, j’ai repris cinq parties dans une approche spécifique. Etat ambiant, mouvement, paysage sonore, composition d’éléments morphologiques… Un état pour la première partie, la rêverie, l’attirance, le trouble, l’angoisse qui monte. En écho aux Rêveries – Passions. Nommé Ouvert comme le début d’un parcours (initiatique ?). En réponse au Bal de la seconde partie, un mouvement, qui tourne et pourrait être sans fin, une boucle traversée d’états, perceptions, sensations, au gré de la tentative d’approche de la bien aimée, d’emboîter le pas, mais l’empêchement… la colère. Détours comme des tours et des tours.
En réplique à la Scène aux champs, un paysage, en résonance avec les états d’âme du compositeur, de la plénitude à la colère, en passant par l’angoisse. La rage comme celle du temps. Pour la Marche aux supplices, une avancée inexorable, la Fureur, marche qui sera fatale puisque vers le bûcher.
Et enfin pour revisiter en dernière partie le Songe d’une nuit du sabbat, la bascule dans un monde sarcastique. Nommée Victoire comme le rire diabolique de qui aura souhaité en arriver là.
Les matériaux utilisés sont d’abord issus de la pièce enregistrée, puis de l’enregistrement d’une improvisation au piano d’Elif Bleda, et de divers matériaux (peaux, cymbales…) par moi même. Le traitement oscille entre citation de la source et abstraction et recomposition. Un prisme contemporain.

Expédition en centrale (2016)
pour un parcours en bus autour de la centrale EDF de Vitry-sur-Seine
Travail avec la cie Tangible sur le quartier des Ardoines à Vitry sur Seine.
Ce quartier qui s’est bâti autour de la centrale EDF véhicule par ses cheminées fantasmes et mythologie. Porteuses d’autant de questionnements, de rêves, que de possibilité économique à une époque donnée (aujourd’hui révolue), elles représentent autant un repère dans le paysage urbain qu’elles suscitent curiosité et désir. Que se cache-t-il derrière ces fusées cheminées ? En guise de réponse, un décollage et une expédition. A l’instar du Nautilus, la pièce propose une expédition dans les antres de la baleine.
Composition pour écoute sous casque et parcours en bus autour de la Centrale, proposés en novembre 2016.

La traversée du placard (2016)
Dans un échange avec Ramuntcho Matta. Pièce sur l’évolution, mutation, transformation.
Des objets en leur placard semblaient rangés, endormis, se voient soudainement bousculés… Et doucement, chacun à sa manière, progressivement, prend vie. Ils nous embarquent dans leur ronde. Ailleurs.

Trou blanc (2015)
Pièce sur la métamorphose, le cycle, la transformation, le renouvellement, composée pour la danse butô.
La pièce repose sur la cymbale, ses ondes cycliques, ses rythmes, ses harmoniques, la profondeur. Frottements, à l’archet ou à la corde, frappes, sèches ou résonnantes, ondulations, faibles ou fortes, et des silences bien sûr. La cymbale, hypnotisante ou agitée, susurrante ou criante, chantante ou grondante, dans tous ses états.

https://www.youtube.com/watch?v=zGpyBL4hXGk

Du sel noir de la Terre (2011)
Inspirée du témoignage d’une amie sur le séisme de Maule survenu au Chili le 27 février 2010, cette pièce interroge le passage de la catastrophe naturelle à l’effondrement d’une société, la folie généralisée… Quelle vie le traumatisme ?

Tremblements (2011)
Le tremblement comme posture vers des possibles nouveaux. Entre la crainte du tremblement de terre et le mouvement des choses qu’il génère.
Pièce créée le 8 mars 2011 composée en 8 pistes et adaptée là en stéréo.
En pensée aussi pour Edouard Glissant, porteur de la pensée du tremblement.

L’air de rien (2010)
Pièce sur le non palpable, le vent peut-être, ce presque rien qui pourtant peut tout chahuter. Loin de la forme que peuvent prendre des corps, ici des forces invisibles, à peine perceptible, peut-être englobante, en mouvance toujours…

Fragile (2010)
Du déséquilibre, quel mouvement ? Quels états ? Finies ou indéfinies, quelles formes se tentent, ou se subissent ? Quelles transformations s’envisagent ? …
Pas sages, pas droits, fragiles ou maladroits, ou passage comme transformation. D’objets, de matières…

 Quand Istanbul tangue (2009)
Pour le Turkish Nuevo Tango, une traversée sonore d’Istanbul
En son âge d’or, avec la naissance de la République Turque dans les années 1920, le tango devient symbole de modernisation. Il imprègne alors la culture populaire, investit les tréfonds d’Istanbul. Malgré un silence depuis les années 1960, il flotte dans l’inconscient collectif… Et comme après avoir somnolé pour mieux germer, le tango reprend ses droits, il explose avec la ville, faisant de la grande dame l’une des meilleures tangueras au monde… ».
Une invitation à épouser cet art de la marche pour, de courbes en recoins, arpenter Istanbul.
http://www.petitbain.org/Traversee,845

[

Allant vers (2009)
Allant vers, c’est la démarche. Cette pièce propose de développer la naissance d’une danse. Le tango, un rapport au monde, une façon de vivre… De la plus petite danse à l’envolée, l’entrée dans le mouvement, les pas, le rapport au sol, la tension, la retenue, la rencontre, ou la non rencontre, entre les partenaires… pour faire part de cet art de la marche.
http://www.petitbain.org/Traversee,845