Live électronique

Transpire
Solo musical [electronics & electroacoustique]

Cette performance a été créée pour les nageurs d’une piscine, la création a eu lieu à la Piscine Talleyrand dans le cadre du festival In situ de Césaré à Reims.
Transpire vous plonge dans un univers où rêve et perception s’entrelacent. La performance fusionne électro-acoustique et électronique
pour créer une musique organique et de sensations. Pour un dialogue entre corps et ondes, elle
propose un voyage dans les champs vibratoire et les imaginaires. Une immersion assurée par
l’installation octophonique enrichie par l’acoustique magique de l’eau.

Gwennaelle-Roulleau-in-situ-Reims-credit-Vincent VDH

Furtive
Solo musical [electronics & electroacoustique]
inspiré du roman Les Furtifs d’Alain Damasio

Sans titre, Henri Michaux, 1945-1946

Furtive est une performance musicale qui s’inspire du roman de science-fiction Les Furtifs d’Alain Damasio. L’auteur y présente des êtres qui naissent d’un frisson, surfent sur des vibrations, se métamorphosent en fonction de leur environnement ; ils s’expriment sonorement et sont eux-mêmes des êtres musicaux. Ceux-ci sont traqués par l’homme, et le regard humain les anéantirait. Pour s’en protéger, la mutation est indispensable à la survie de leur espèce.

Dans cette performance, Gwennaëlle Roulleau compose en temps réel un dialogue entre des surgissements, des êtricules ou objets sonores, et des paysages de sensations.
De l’acoustique à l’électronique en passant par la manipulation électroacoustique, elle met en jeu des objets hybrides qui traversent des champs sonores, où l’un va impacter l’autre, le nourrir et le façonner. Entre fugue et envol, ils se font écho, rebondissent, se dissimulent ou s’affirment, se composent, se décomposent, ils se transforment en permanence.
Tout est dans tout et tout peut se décliner sous des formes différentes.

Instrumentarium : Duofluctus, Soma Enner, Arturia Minibrute 2, Objets et microphones, Usine HH 6.0,
Multiphonie

Enregistrement d’une performance le 17 mai 2024 au Festival de l’eau – Athenor – St Nazaire, transposé de la quadriphonie à la stereo

PRESSE Focus sur la démarche : article

Strata & spheres
Duo Gwennaëlle Roulleau [electronics] & Reinhold Friedl [piano]
strata & spheres

Roulleau/Friedl on ROOM40, Brisbane, Australia

01 – Tectonique [10’10]
02 – Papillon [04’56]
03 – Entre les vides [15’21]
04 – Frottements [15’01]

ORDER HERE

Presse

PRESS:

a geological event. …an eruption, every chord a seismic shift. Roulleau, armed with an arsenal of electronics that could easily be mistaken for the control panel of a spaceship, responds with granular textures that churn and swell like molten lava.  …music that exists in its own space, once cerebral and visceral, an epiphany that feels utterly essential. ChainD.l.k., 3/2025

cosmic, intermingling, overwhelming, immersive! Eyal Hareuveni, 8/2024

squelchy, microtonal rivulets running through the channels which lay open between slow, ponderous chimes of almost piano notes. Surges and scrapes, like factory workings or excavations, rub against glitchery insectoid flickerings and harsh polar winds. Aural Aggravation, Christopher Nosnibor, 8/2024

strata & spheres propels us into a whirlwind of scratched, rubbed and percussive sonorities, seeking to push back the invisible frontiers of universal expansion. Strings jump out at you, while sizzling sounds come and go with an eerie serenity. Tensions build up around a mast poised in the middle of alternating currents, teetering above a void filled with whirring and screeching in voracious aggression mode. Elusive atmospheres, carried by a horde of contrary winds, banging against the windows of intranquility. Hypnotic. SilenceAndSound, Roland Torres, 9/2024

PRESENTATION

Au premier abord, le titre peut sembler flou, mais ne vous trompez pas : La musique que Roulleau et Friedl offrent ici à nos oreilles est claire et nette et correspond exactement à ce que le titre promet : Il ne s’agit pas de champs vibratoires arbitraires, mais de transitions physiques et énergétiques de la matière et de l’énergie, de changements d’état constants, qui génèrent des transformations sensuelles. Des strates aux frontières sonores bien définies et des sphères illimitées, cosmiques, entremêlées, écrasantes, immersives.

Les mathématiques pianistiques de Reinhold Friedl se mêlent aux sons organiques granuleux de Gwennaëlle Roulleau, qui joue des interférences entre des sources acoustiques, électromagnétiques et électroniques. De soubresauts épileptiques en lignes tonales aussi élégantes qu’imperturbables, nous glissons le long des cordes, entrons en collision avec des sons électroniques, particules, glitchs ou basses tensions, pour ouvrir des champs harmoniques. Les cycles changeants de notes et de vibrations génèrent de nouvelles matières, brutes ou liquides, légères ou massives. Le mariage des cycles et des rythmes révèle de nouveaux êtres sonores.

Nous vibrons entre les strates et les sphères, l’intime et l’infime, le mouvement latent et l’élan qui emporte, brutal, sans se poser de questions. Des micro-événements décisifs évoquent des formes musicales logiques, basées sur le jeu des formes spatiales : strates & sphères.

Gwennaëlle Roulleau: electronics [Soma Lyra 8, Arturia Mini brute 2, Duofluctus, amplified objects, microphones, Usine Hollyhock, …]
Reinhold Friedl: piano


Nothing here is vague and imprecise, but deceptive: The music Roulleau and Friedl spread out here before our ears is crisp and sharp and precisely what the title promises: Not any arbitrary vibrational fields but physical and energetic transitions of matter and energy, constant changes of state, generating sensual transformations in terms of strata and spheres . Strata with well defined, sonic boundaries versus spheres as the unlimited, cosmic, intermingling, overwhelming, immersive.

Reinhold Friedl’s pianistic mathematics blend with Gwennaëlle Roulleau’s granular organics, playing with interferences between sources of different nature. From epileptic jolts to tonal lines as elegant as they are imperturbable, we slide down the strings, collide with electronic sounds, particles, glitches or low voltages, to open up harmonic fields. Changing cycles of notes and vibrations generate new materials, rough or liquid, light or massive. The marriage of cycles and rhythms reveals new sonic beings.

We vibrate between strata and spheres, the intimate and the infinitesimal, the latent movement and the momentum that sweeps away, brutal, without asking for a second thought. Decisive micro events evoke logical musical forms, based on the play of spatial shapes: strata & spheres.

Gwennaëlle Roulleau : electronics
Reinhold Friedl : piano

mixed by Dirk Dresselhaus aka Schneider TM at ZONE, Berlin.
Mastered by Lawrence English at Negative Space

Kairos
Duo Gwennaëlle Roulleau (live électroacoustique et électronique) – Jean-Sébastien Mariage (guitare, effets)

Créé durant l’été 2020, le duo Kairos est composé de Gwennaëlle Roulleau (live électroacoustique et électronique) et Jean-Sébastien Mariage (guitare électrique, effets).
Sur une proposition de Gwennaëlle attachée à la dimension vibratoire qui régit le vivant et inspirée par
Les Furtifs d’Alain Damasio, le duo propose un dialogue entre des environnements de sensations et des surgissements.
Les deux musiciens gravitent autour de l’axe improvisation / composition en temps réel. La recherche prend comme point de départ l’altération « fugace » de la fonction des matériaux sonores, qui passent sans loi du paysage à l’objet, de l’horizon au lieu, de la persistance à la ponctualité. Tout s’échappe, et tout est là, à la fois.
Cet équilibre, dont la qualité primordiale est l’instabilité, tient non seulement du dispositif instrumental électronique, mais aussi de la posture des musiciens.
La nature première du son est ici questionnée de manière permanente. De l’acoustique à l’électronique en passant par les effets. La manipulation d’objets acoustiques ou la reprise du son de la guitare et le traitement par Gwennaëlle, et la manipulation erratique des effets par Jean-Sébastien génèrent une zone de rencontre où chaque affirmation d’une position ne peut qu’en révéler une autre. Entre fugue et fuite, les musiciens se font écho, dissimulent, transforment, rebondissent. Le duo met en jeu la métamorphose du sujet.
Extrait des enregistrements effectués à la Muse en Circuit en décembre 2020
Extrait de la rencontre initiale dans un studio en Dordogne en juillet 2020

Blues Repercussion Sound –
Baptyste Vayer (guitare, voix), Gwennaëlle Roulleau (électronique),Fabrice Hélias (contrebasse),Thierry Waziniak(percutterie)

Point de grands standards du blues rejoués et réarrangés, uniquement de la création en direct, des compositions instantanées comme des tableaux oniriques où l’auditeur, le spectateur a une place à prendre et à vivre. A la frontière du théâtre parfois, distillant une musique ultra virtuose, le groupe prépare l’oreille du spectateur, la réinitialise pour lui faire vivre avec intensité la puissance d’un blues universel.

« Je suis ici, je crois, depuis des années. J’ai passé des nuits les paumes à plat sur le sable, lisant avec mes doigts ses grains comme du braille au point d’en posséder le dessin parfaitement, de pouvoir aller reproduire n’importe où – sur la côte africaine – la même bande de plage, y compris le bruit de l’eau sur les galets de la mer grâce au bruit de mes intestins, vides depuis des années ; y compris le jaillissement du vent en faisant vibrer les muscles de mes cuisses. Répercussions. Je pourrais vous faire croire que vous avez entendu des chevaliers des sables marcher dans l’obscurité, au bord d’une vague expirante, ou un son qui vous ferait pleurer à la pensée de ce qui vous a glissé entre les doigts.

Quand les marées, le vent et le tourbillon des créatures réarrangent l’infinité de ces grains de sable pour que je doive en réapprendre la surface avec la paume de mes mains, je le fais. C’est une de mes confiances. » Barry Lopez

Blues Repercussion Sound est composé de 4 musiciens.
Le chant fondamental et parfois la voix de l’acteur sont émis par Baptyste Vayer, qui est aussi guitariste virtuose, qui bouscule l’instrument jusqu’à ce que la musique du fond de son être traverse l’amplification.
L’électronique créée en direct est jouée par Gwennaëlle Roulleau, elle insuffle une vie organique, mécanique, cosmique à la musique. Créant des paysages inédits dans le blues.
La contrebasse, cet instrument terriblement acoustique qui se donne les moyens d’une résonance infinie est jouée par Fabrice Hélias, diplômé du conservatoire de Genève et fin connaisseur des musiques manouches.
La percutterie est jouée par Thierry Waziniak qui a très tôt fréquenté les milieux du free jazz américain et européen et le désir irrépressible de liberté des musiciens qui le jouaient.

L’album est sorti sur le label intrication : ecoute

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Poza Tym –
Duo Thierry Waziniak (percussions) – Gwennaëlle Roulleau (électronique)
Poza Tym (nom issu du polonais, pour « par ailleurs ») est un duo de musique improvisée. L’un explore la batterie autant dans ses timbres que dans des rythmiques improbables, l’autre s’empare de bruits, les transforme et les fusionne avec l’espace acoustique. Dans l’écoute et la danse des pulses et des textures, ils mêlent organique, électrique et magnétique et créent des tableaux tantôt atmosphériques, tantôt séquencés de cuts et soubresauts.
Enregistrement au Rack’am, Bretigny sur Orge, le 9 mai 2019.
extrait video
extrait audio

Sans titre 4

Silences – ou la vie de l’arbre –
Solo guitare traitée, objets et voix
Concert de silence, de ses harmoniques et autres variations, guitare, ebow, objets, traitements et voix. En écho au livre « La vie secrète des arbres », de Peter Wohlleben.
Création 7-9 décembre 2018 – « Le Jardin », Montreuil.

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extrait audio

Du silence, l’émergence –
Solo guitare augmentée et voix
Travail sur le silence, l’émergence du son et les harmoniques.
Inspiré du « Trésor des humbles » de Maurice Maeterlinck.
Performance en écho à l’exposition Bras-le-Corps avec les oeuvres de Laure Bollinger et Ji-Yun à la Galerie Derniers Jours.
Création 6 septembre 2018 – Galerie Derniers Jours, Paris.

dessins laure paysage

   « Rentre dans le corps de la paupière », Laure Bollinger

Atelier Onceim – orchestre de musique improvisée
Orchestre de Nouvelles Créations, Expérimentations et Improvisations Musicales
Concerts à l’eglise Saint Merri, Paris

Concert 24 mai 2019 à l’église St Merri – extrait

Dans la somnolence des mondes contraires
Duo Basile Chassaing (trompette) et Gwennaëlle Roulleau (électronique)
Jouant de la nature du son, le duo mêle et fait résonner les sources sonores. Modulable à l’infini, la voix de la trompette offre la clameur autant que l’intériorité, le souffle autant que le rythme de slaps.
Du son acoustique ou électromagnétique, la musique électronique emprunte aux différents endroits du champ de fréquence de l’univers.
Une poétique de la matière, du temps, de l’espace.
La dramaturgie sonore prend corps dans l’espace, en résonance avec le lieu.
Création 21 janvier 2018 dans le cadre de Dédalophonie – l’Emoi sonneur – Théâtre Jean Vilar Vitry sur Seine

GwenBasile

Duo Jean-Marc Montera – Gwennaëlle Roulleau
Jean-Marc Montera (guitare, synthétiseur analogique) – Gwennaëlle Roulleau (électronique)
Un projet qui se dessine sur la base d’improvisations.
Une première résidence au GMEM  en octobre 2017.

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Spiraleradio spirale
Performance à partir de la captation d’ondes éléctromagnétiques, soniques et sonores.
Interaction, décomposition, extrapolation…
Pour EVOL, dans le cadre de la Nuit blanche, chez Khiasma et autour. Organisé par r22 Tout-monde, Radio BAL et p-node.org.
Création Nuit Blanche, octobre 2017 – Espace Khiasma, Les Lilas.

Extérieur jour (2017)
Basile Chassaing (trompette), Diana Turjilo (danse), Gwennaëlle Roulleau (electroacoustique)

Une trompette qui se déploie, des sons enregistrés ou captés sur le vif, un corps en mouvement forment notre point de départ. Nous improvisons.
Chacun a une pratique singulière et créative avec son médium. Explorer, chercher, découvrir les possibles de nos instruments, aller à la rencontre de formes sonores ou chorégraphiques qui nous surprennent sont des démarches que nous partageons. Chacun, en recherche permanente, donne à goûter et à entendre la relation (riche !) qu’il tisse avec son instrument. Le trio est l’occasion de faire entrer ces singularités en contact et en résonnance. La perception change et se densifie. D’auditive ou spatiale, elle devient kinesthésique, physique, organique. Les porosités qui existent entre chacun de nos univers font jaillir de nouveaux terrains d’expression, des zones de jeu, dans toutes les acceptions du mot, qui nous déplacent et nous renouvellent.
Création 11 janvier 2018 – L’Aigle.

Sur le fil (2016)
Gaël Mevel (violoncelle) et Gwennaëlle Roulleau (live électroacoustique)

« Fermez les yeux. Le câble est limpide. Votre corps est silencieux. L’ensemble, immobile. Seule, la jambe oscille. On voudrait ne plus former qu’un seul fil humain… », Petit Philippe, Traité du funambulisme.
Sur le fil, l’enjeu de l’instant, le jeu au présent.
Pour cordes du violoncelle et traitement électroacoustique.

Guess (2012)
Guess est une création musicale collective, animée par le musicien improvisateur, Franck Passelaigue, réunissant musiciens acoustiques, électroniques, professionnels et en situation de handicap du Creahm.